Je m'installe dans la chambre, tous les élèves viennent regarder le lowai (l'étranger) et même fouiller dans mes affaires, la curiosité .
Le professeur de ces élèves qui doit avoir dans les 25 ans, me présente un jeune garçon , il tente de m’expliquer que ce sera mon “boy”, qu’il doit nettoyer mes affaires, la chambre, etc… N'étant pas habituer , je lui fait comprendre que je suis très indépendant. Plu-tard je m'aperçus que les plus ancien prennais un jeune élèves comme petit frère. En fait ces jeunes étant séparer de leur parents très tôt, retrouvait comme de l’affection en prenant quelqu’un avec eux, il n'était pas rare de les voire ce tenir la main entre eux et même de se toucher comme des amoureux. Il est 11 h est le jeune qui doit etre a mon service m'apporte ma gamelle, riz , légumes, un peut de viande et les baguettes, il ont très vite mange, pour profiter de faire la sieste, moi je vais me promener.
Dans l'après midi je reviens chercher mon appareil photo, il ni a plus que mon jeune serviteur qui m’attendais, il me dit de venir avec lui, nous partons dans un petit chemin suivant un bras de rivière pour découvrir le lieu de travail des élèves, deux petites plate-formes de terre battu, dans une, une petite fausse rempli de 25 cm de paille, quand nous sommes arriver il étaient en entrain de s'entraîner a faire une pirouette et retomber dans la fausse, et pour démonstration le prof avait mis une épée, pour qu’il puisse passer au dessus, un des élèves rate sa pirouette pour retomber sur la tête dans la fausse, un frisson parcouru dans le dos que je me précipitais vers lui de peur qu’il n’est arriver une fracture des cervicales. Les autres en rigolaient , l'élèves se plaignais d’avoir mal dans le coup, le prof intervient en l'engueulant, et lui pris sa tête entre les mains pour lui tordre le coup comme tous les gens inconscients font pour enlever un torticolis, le gosse cria un coup et reçu un coup de pied dans le cul avant de partir je ne sais ou. J’en restais assis sur le cul de voire ça..
La journée passe, le soir Sacha et mon Sifu (moine) m’invite a manger au restau. Mon Sifu était habiller de tenu de sortie, c’est a dire: basquettes nike, short nike, tee shirt nike et casquette du même nom. Au restau, on parle de choses et d’autres concernant shaolin, forcement, et a mon grand étonnement je le vois manger de la viande, boire de la bière, par la suite je l’ai vue dans une soirée bien arroser, me dit qu’ a l'intérieur du temple les moines bouddhistes respectent les conditions imposes par leur foi mais qu’a l'extérieur, s’il sont habiller comme nous , ils mangent et boivent comme nous et font du business, même qu’ils ont des actions en bourse…Étonnant, sorti du temple ils se mélangent a la masse commune du peuple.évolution des temps
Le lendemain matin réveil au petit jour, 4,30 h du matin, sans déjeuner petit footing, dans un chemin derrière le temple menant a la grotte de bodhidharma dans la montagne, puis des marches a gravir en courant jusqu'à la grotte, je me suis casse la figure quelque fois, les marches étaient en mauvaise états et a cause de mon accident je courre avec des mouvements en désordre, ce que le prof remarqua et dit lorsqu’il a vue mon Shifu, et je fus dispense des le premier jour de cette course au travers des marches.
Pendant les premiers jours mon Shifu étant occupe je devais faire mon Qi Gong pendant la matinée et le prof me donnait des exercices de mouvements. Les nuits étaient courtes et vite passées, les jeunes faisaient du bruit très tard, claquant les portes rentrant sans demander, causant très fort, dormant sur le toit plat de la maison, le réveil étant de bonne heure, avec le lever du jour. Je commençais a apprécier la sieste.
Après cinq jours vers 2 h du matin une envie de vomir, je cours vers les toilettes, si on peut appeler ça des toilettes, un carre de mur de un mètre sur un mètre et un mètre de haut, de quoi délimite que c’est les toilettes, quelques briques par terre pour ne pas marcher dans la merde des autres. En y arrivant c’est une envie de diarrhée qui me prend, je me tiens au mur, quand la première diarrhée fut passer je me lève pour vomir par dessus le mur, et ce fut 2 h de calvaires, quand je vomissais pas, j’allais en diarrhée. Jusqu'à ce que les jeunes ce réveillant viennent me rechercher. Je tenais plus sur mes jambes, vide littéralement. Je pris mon moxa (cigare ‘d’armoise que l’on se sert pour chauffer les point d'acuponcture). Mon Shifu arrive avec Sacha, il me demandent ce que j’ai, la réponse du Shifu et très rassurante : “Quand on est empoisonne par la viande avariée, acupuncture ou Qi gong ne peut rien faire, on y passé” Je me voyais finir mon séjour rapatrier sanitaire. Ils m'attrapèrent par dessous les bras et m'amenèrent dans une officine médicale. Et je passais la journée avec des de sérum pour éviter la déshydratation, le soigneur y injectait les médicaments. Le soir je tenais debout. Il me dit en chinois : “que même si çà vas mieux demain de revenir”. Mais mon chinois n’étant pas parfait je compris que si çà vas mieux je ne reviens pas. Le lendemain je me reposais sans aller a l’officine, l’erreur fut fatal , dans la nuit qui précède fièvre et je me suis fait sur moi. Retour a l’officine pour deux jours avec trois bouteilles de sérum par jours. Pendant ces deux jours j’ai vue défiler des jeunes qui venaient se faire soigner pour des mains exposées par des frappes intensives ou des visages esquintées par des bagarres, quand ils ni avaient pas de coupures par des armes.
Mes dix premiers jours furent un peut mouvementer, je décide de prendre une chambre a l'hôtel pas trèsloin de l'École pour mieux me reposer et pour manger plus correctement.. Un matin mon Sifu viens sur le terrain d'entraînement me dit d'aller déjeuner très vite et de revenir avec une bouteille d’eau. Revenu, il me dit “qu shang shan’, (partir dans la montagne) et nous partons tous les deux.. 2 heures de marches dans la montagne pour arriver sur un petit promontoire plat de 2 metres carre surplombant un précipice d’une centaine de maître de haut, et me dit ; maintenant, : QiGong Shaolin. Il me montra un mouvement, une foi, et me dit : congzouo (travail), lui il s'assit face au vide et médite, me tournant le dos, tandis que moi je commence a répéter le mouvement indique. Après un long temps de répétitions du même mouvement il se retourne me regarde, se lève et me montre un deuxième mouvement, puis de nouveau s'assier pour méditer sur le rebord de la falaise. Un bon moment passé encore, je répétais le premier mouvement et le deuxièmes, une heure, deux heures que je rejetais. Puis il tourna la tête, me regarda faire , me dit ;”bu hao”, (pas bien) “ni bu kan hen hao” (tu n’a pas bien regarder). Il se leva ; “kan”(regarde). Il me montra une fois le deuxième mouvement plus lentement, puis me regarda le faire, et il s'assit de nouveau. Je compris que si je voulais avancer dans les mouvements et de na perdre du temps j’avais intérêt a bien regarder se qu’il me montrais. La journée passa vite avec deux mouvements a mon acquis, nous descendons dans la soirée, ce qui veut dire que nous avons rester la journée en haut sans manger. Le soir venu il mange avec moi au restaurant simplement un bol de riz. me dit a demain , et que nous allons dans la montagne travailler.
Ce que je fit avec lui pendant les 10 jours qui ont suivis, tous les jours nous partons a 6 h du mat pour deux de marches, retrouver l’endroit ou il médite et moi ou je travail, toute la journée en haut sans manger et le soir retour, deux heures de marches. Un soir ou je profitais que mangeais avec nous pour demander s’il ne mangeai seulement qu’un bol de riz le soir et ce qu’il mangeai le matin. La réponse fut un bol de riz le matin et le soir un bol de riz. Je trouvais cela insuffisant, il vu mon regard, et parla a Sacha qui me traduit. “En fait pendant que nous irons a la montagne il ne mangera que ça, il dit que quand il mange sont bol de riz, il trouve dedans toute la force nécessaire qu’il a fallu pour qu’il arrive jusqu'à lui: la serveuse qui lui a donner avec l’honneur de le servir, le cuisinier avec tous l’amour qu’il a mis dans sa cuisine, le transporteur qui a mis toute sa force pour porter les sacs de rir, les paysans qui ont cultiver avec ferveur ce riz, le laboureur avec son bufle le courage qu’il a mis pour façonner son terrain, le soleil, la pluie, l’eau qu’il a fallu pour que ce riz vienne a maturité, l'épi de riz qui a donner un nouveau epi de riz pour arriver a moi pour me nourrir, ainsi il va puiser a l’infini toute l'énergie du riz qu’il mange”.
Au troisième jour ensemble il me dit que si je veux je peut aller méditer avec les moines le soir au temple, je ne fait pas prier, je suis d’accord, et dans ma tête quelque chose me fait reculer en allant au temple. Meditation Tchan, ancêtre de la méditation Zen, je pense que ça vas etre dur pour moi, en espérant que les méditations ne durent pas trop longtemps. Quand je rentre dans la pièce des moines sont déjà la, debout ,assis décontracté, plus ou moins allonger, se gratant le nez ou ce curer les oreilles. J'essaye de trouver un endroit pour m'asseoiren tailleur, je cherche qui pourrait avoir une position correct pour le copier, les regards vers moi ne sont pas marquer, une fois assis je regarde et j'attends, je me dit qu’ils attendent le Maitre de cérémonie, des moines rentrent, d’autres sortent et reviennent, puis après deux bonnes heures, tous le monde se lèvent et s'en va, je comprends que c’est fini, d'ailleurs on m’attend pour fermer la porte. Les jours suivant je reviens, les moines ont la même attitudes, cela semble plutota une sale de repos que de méditation, et je pense toujours qu’ils attendent le Maitre de cérémonie. Au quatrième jour Shacha viens manger avec nous , j’en profite pour demander comment ça se passe pour les méditations ? Shacha me repond que lui aussi quand on l’a inviter, il croyait que l’on attendait quelqu’un pour diriger la méditation, et ni comprenant rien il a arrêter au troisième jour. Alors je demande a mon Shifu: “La méditation tchan actuelle a évoluer avec le temps, elle n’est pas comparable avec la méditation zen, la position n’est plus importante quand on et continuellement en méditation, relation avec la plus infime partie de son corps comme avec l’infini qui nous entoure, les moines savent avant que vous ne rentriez qu’elle sont vos intentions, si vous venez en touriste on vous invitera a sortir, si vous venez partager votre travail de méditation, vous êtes le bienvenus, ainsi si on ne vous a rien dit, c’est que vous venez avec de bonnes intention, c’est a vous seul de rentrer en relation avec votre travail de méditation”. Donc il ne faut pas attendre que quelqu’un nous dirige dans le lieu de méditation.
Dix jours passes a apprendre avec mon Shifudans la montagne, une forme de ba dua jing (huit pièces de soie) spécifique a Shaolin. Puis je lui est demande de travailler sur comment inniber la douleur, alors un matin. Il me demande de prendre la position d’embrasser l’arbre, (les jambes légèrement fléchi écarté de La largeur des épaules, comme si vous étiez cavalier , bascule du bassin vers l’avant, le dos droit et verticale, et les bras a hauteur de la poitrine en forme de rond comme si vous embrassiez un arbre), je me mis dans la position, et le il eut bien fallu que je me relâche au maximum et d’oublier la fatigue et les douleur parce j’y suis rester dans la position pendant 5 h. Il venait avec sa baguette de temps en temps me touchant les endroits a relâcher et a frapper les endroits ou les mouches venaient m’emmerder, et quand il en tuait une, on l’entendait dire “Ommi toufou”.
Le reste de mon séjours fut base sur d’autres exercices, des étirements, des méditations des discutions sur la vie monastique de Shaolin,et des bouffes avec les francophones qui apprenaient dans différentes ecoles….
L'année dernière j’y suis retourne., qu’elle changement : ils ni a plus d'écoles, plus de magasins, plus d'hôtel, tout le long de la route qui mène au temple. Dans la grande école de wuchu guan, la sale d'entraînement des étrangers et devenue salle de spectacles, l'hôtel est fermer. .En fait ils ont reconstruit un petit village cacher du regard des touristes, il y a trois ou quatres écoles, tenues par des anciens moines, et quelques petits hôtels minables et sales., le village a été construit en 2001 mais je peut vous dire que l’on dirait qu’il a plus de cinquante ans…
Avant si vous y venez chercher la spiritualite vous étiez déçus par le business qui y é autour mais au moins il y avait de la vie. Maintenant c’est devenu un parc d'attraction pour touriste avec quelques fonctionnaire habiller en tenu grise de moines pour ne pas les confondre avec les vraies en tenue de couleur safran que l’on voie pas.
Je remercie Sacha de m’avoir permis de rencontrer mon Shifu, d’avoir traduits, d'être venu me soutenir pendant que j'étais malade.
Je remercie mon Shifu de m’avoir accepter, et d’avoir appris auprès de lui.
Je n'oublierais pas ces gosses de cette école, et les francophones pour les soirées ensemble.
rajout:Mars 2008
Suite à de nombreux messages laissés sur le blog ou envoie direct par email pour me demander comment rentrer ou vivre à Shaolin, je met en ajout, ci dessous, une réponse faite pour un des lecteurs de mon blog et de cette article. J'avais déjà fait un avant propos sur la cituation actuelle de Shaolin quelques paragraphes au dessus (en souligné) Vous pouvez regarder aussi les quelques nouvelles photos sur Shaolin mis à votre disposition dans les catalogues photos.
Pour apprendre le Hungfu ou le wu shu, tu peut l’apprendre partout dans la chine. Le seul hic c’est de trouver la bonne école qui te convient, financièrement, (ont peut toujours discuter les prix) les conditions de logements, (tous à revoir, bruit et insalubrité des toilettes), les conditions de nourritures, (pas facile les baguettes, non, c’est plutôt une question de goût) la difficulté de langage, (l’anglais à la sauce chinoise) et la différence culturel. Le temps des heures creusent ce fait long, et la télé est rabageoise. Tu peut tomber, aussi, dans une école ou le statut militaire n’est pas très loin.
Quand à vivre au temple de Shaolin, le rêve reste rêve, et peut y ont eut accés en temps qu’étranger, cela ce compte sur les doigts d’une main.Ceux qui ce disent moine de Shaolin cela leur regarde, mais jamais aucun étranger n'est sorti moine de Shaolin, beaucoup ont appris dans les écoles qui se trouvaient là autour du temple au par avant. Depuis la réforme du nouveau directeur des lieux mis en place en 2000, shaolin à trouver sa nouvelles structure touristique que l’on visite en petite voiture électrique dans un lieu de verdure tout récent ou seul, une école à l’entrée est rester pour montré aux touristes que le kung fu existe toujours. Et n’oublions pas les grandes démonstrations faites dans le dojo de l’ancienne école de Wushu guan.
Le village y a été détruit est reconstruit à l'abri de toutes vue touristique, ( ont évite de par les poubelles qui débordent et qui se trouvent à l’entrée). Pour y accéder en face du temple, de l’autre côté de la rivière, un petit chemin qui monte sur le coté gauche du temple ou ce trouve à l’intérieur tous les boudhistava. J’y est vue une petite école tenu par un ancien moine. Y avoir accès, je sais pas. La plupart des anciennes écoles qui ce trouvaient sur Shaolin ont trouvé refuges sur Denfeng, à 15mn de là, J’ai pas plus de renseignements.
Visite Shaolin, c’est quand même a voire. Septembre dernier j’y suis passé avec des Canadiens, ils ont été dessus par le coté rêve touristique et l’affluence de monde.